101 Témoignages sur le Prophète de l'Islam

Introduction

Lorsqu’on voit certains intellectuels occidentaux s’ériger en spécialistes de l’Islam et discourir sur le Prophète Muhammad ﷺ en proférant des allégations, des assertions et des contrevérités flagrantes sur sa vie et sur sa mission dans ce bas monde, on se retrouve à désespérer totalement des occidentaux, voire de tous les non musulmans, et dire qu’ils n’ont aucun sens de l’impartialité et de l’honnêteté intellectuelle, à plus forte raison lorsqu’il s’agit de ce qui est sacré et vénéré par une grande partie de l’humanité.

Il est vrai que notre déception, pour ne pas dire notre désespoir, vis-à-vis des intellectuels occidentaux est justifiée, dans la mesure où les préjugés et les opinions préconçues des occidentaux à l’égard du Prophète de l’Islam sont anciens, tenaces et ancrés dans la mémoire collective occidentale. En effet, dès l’apparition de l’Islam, cette religion fut considérée comme une secte diabolique et son Prophète ﷺ comme l’Antéchrist. Rien que ça ! De Muhammad (le digne de louange), son nom devient Mahomet1 (celui qui n’est pas loué) voire Baphomet (un des noms de Satan) pour les chrétiens sectaires. Au début du XIIIème siècle, quand Guibert de Nogent parle du Prophète ﷺ dans ses Gesta Dei per Francos, il dénature son nom et rapporte à son sujet des choses puisées dans les verbiages de la rue. Mais il ne trouve aucun scrupule à cela, du moment que « l’on parle de quelqu’un dont la méchanceté est, de toute façon, sans bornes », selon ses propos.

Dans sa célèbre Divine Comédie , Dante n’en fait pas mieux, puisqu’il classe le Prophète ﷺ dans le premier cercle des damnés de l’enfer. Luther ne fut pas en reste, puisque malgré sa réforme qui doit beaucoup à des emprunts de l’Islam – notamment le rejet de l’iconoclasme et des intermédiaires entre l’homme et Dieu – il continuait à voir en le Prophète ﷺ un imposteur, et en son Livre, le Coran « un Livre maudit, honteux, désespérant, rempli de mensonges, de fables, de toutes sortes d’horreurs ! » Les orientalistes contemporains n’échappent pas à cette règle, loin s’en faut, puisqu’il semble que les préjugés du Moyen Age restent tenaces chez eux, voire épidermiques. Et pourtant, c’est loin d’être le cas pour tous les non musulmans, il faut le dire franchement, car il existe des penseurs, des écrivains, des savants, des philosophes, des hommes politiques occidentaux ou non et même des hommes de religion, qui ont écrit sur le Prophète ﷺ de belles choses et ont fait preuve, dans leurs témoignages à son sujet, d’une impartialité admirable et d’une rigueur scientifique qui leur font honneur, laissant de côté tout préjugé et toute idée préconçue chers à la plupart d’entre eux malheureusement.

Les témoignages que nous allons citer ici nous donnent un aperçu de ce que l’homme, quelle que soit sa croyance ou son idéologie, est capable de penser et de dire, lorsque l’esprit de tolérance et l’exigence de l’impartialité l’emportent chez lui sur l’esprit de fanatisme, d’aveuglement, de chauvinisme et d’extrémisme.

Ces témoignages qui font honneur à leurs auteurs nous font oublier, il va sans dire, ce que nous voyons et entendons aujourd’hui comme manifestations d’intolérance, de préjugés et de mépris de tout ce qui est sacré, dans un monde supposé être celui de la tolérance, de la coexistence et du respect des droits de l’homme. Or, la foi n’est-elle pas un des droits fondamentaux de l’homme, voire le droit le plus fondamental et le plus intime ? Ces nouveaux croisés de la pensée, qui se montrent hostiles à tout ce qu’ils ne comprennent pas et à tout ce qui ne cadre pas avec l’image d’Epinal qu’ils se font des événements et de leurs auteurs, doivent bien réfléchir à ces mots pleins de sagesse du philosophe Spinoza qui fut lui-même victime de l’incompréhension et de l’injustice de ses coreligionnaires juifs : « Afin de garder en science politique la même liberté d’esprit que celle dont nous avons l’habitude en mathématique, j’ai pris soin de ne pas tourner en ridicule les agissements humains, de ne pas les déplorer ni les maudire, mais de les comprendre. »

Dans ce livre, nous avons recueilli de nombreux témoignages de dizaines de savants, personnalités politiques, penseurs, philosophes, occidentaux et autres, des non musulmans en somme, anciens et contemporains, sur le Messager d’Allah ﷺ en tant qu’homme, Prophète, mystique, maître spirituel, éducateur, homme politique, chef d’Etat réformiste, stratège militaire, etc. Ces témoignages montrent que lorsque l’homme met de côté ses préjugés accumulés depuis des siècles et juge avec sa seule raison, il transcende toutes les haines et toutes les animosités découlant de l’ignorance d’autrui. N’est-ce pas qu’un dicton arabe dit : « Celui qui ignore une chose la déteste » ?

Tous ces témoignages, provenant d’illustres et éminentes personnalités occidentales ou autres, montrent que l’être humain, lorsqu’il s’élève au-dessus des préjugés et du fanatisme le plus primaire, peut reconnaître la valeur des hommes et leurs qualités intrinsèques, à plus forte raison ceux qui ont changé le cours de l’histoire, en apportant à l’humanité - à toute l’humanité - une grande religion et une prestigieuse civilisation ainsi qu’une foi, une certitude, une espérance et un sens à la vie et une raison d’être, comme l’a fait Muhammad ﷺ, le Prophète de l’Islam, que la Prière et le Salut d’Allah soient sur lui.

Ecrivains, penseurs, poètes, philosophes, orientalistes, hommes politiques occidentaux

1. Le grand poète et philosophe allemand Wolfgang Von Goethe a dit : « Jusqu’à ce jour, il n’est pas un homme qui puisse se comparer à Muhammad. »

Il disait aussi dans une de ses envolées poétiques : « Et c’est une œuvre immense que Muhammad a accomplie ; par le seul concept de l’Unique, il a soumis l’univers entier. »

« Nous, les Européens, avec tous nos concepts n’avons pas pu encore atteindre ce que Muhammad a atteint et nul ne pourra le dépasser. J’ai cherché dans l’histoire de l’humanité un homme qui en soit l’exemple idéal et je l’ai trouvé en la personne du Prophète Muhammad. Ainsi doit se révéler la vérité et s’élever comme a réussi Muhammad à assujettir le monde entier par le monothéisme. »

De même qu’il dit dans un poème de son Diwan Orient-Occident :

« Jésus a senti la pureté et pensa discrètement à Dieu l’Unique ; Ceux qui font de lui (Jésus) un dieu

Attristent sa volonté sacrée.

La Justice lui sembla ainsi

Comme à Muhammad aussi ; seulement par la notion de l’Un, il a mis tout le monde en échec. »

2. Le célèbre écrivain français Alphonse de Lamartine a écrit dans son livre Voyage en Orient : « Muhammad ne s’est pas donné pour un dieu, mais pour un homme plein de l’esprit de Dieu, et n’a prêché qu’unité de Dieu et charité envers les hommes. »

Dans son autre livre, Les grands hommes de l’Orient, publié en 1865, il écrit : « Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens et l’immensité des résultats sont trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Muhammad ? Les plus fameux n’ont remué que des armes, des lois, des empires ; ils n’ont fondé (quand ils ont fondé quelque chose) que des puissances matérielles, écroulées souvent avec eux. Celui-ci a remué des âmes, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d’hommes sur un tiers du globe habité [...] ; il a fondé sur un livre une nationalité spirituelle qui englobe des peuples de toutes langues et de toutes races et il a inspiré, pour caractère indélébile de cette nationalité musulmane, la haine des faux dieux et la passion du Dieu Unique et immatériel [...]. Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur de l’esprit humain, révélateur de dogmes rationnels d’un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà Muhammad ! A toutes les échelles où l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ? »

3. De son côté, l’historien et essayiste écossais Thomas Carlyle a apporté ce remarquable jugement sur le Prophète de l’Islam, où il dit : « Non, ce fils du désert au cœur profond, avec ses yeux noirs rayonnants et son âme grande ouverte au monde, avait d’autres motivations que l’ambition ! C’était une grande âme silencieuse, un de ces hommes qui ne peut faire autrement que d’être toujours fervent et grave, à qui la nature elle-même a conféré l’absolue sincérité. Alors que d’autres se laissaient guider aveuglément par des formules creuses et des préjugés, et s’en contentent, cet homme ne pouvait se satisfaire de conceptions toutes faites ; il se savait seul, son âme face à face avec la réalité des choses. Le grand mystère de l’Etre, je l’ai dit, brillait devant lui, avec ses terreurs et ses splendeurs. Nulle idée préconçue ne pouvait lui cacher ce fait irréfutable : "Je suis là !" lui disait l’univers. Une telle sincérité, ainsi que nous l’avons définie, a, en vérité, quelque chose de divin. La parole d’un tel homme est une voix qui surgit du cœur même de la nature. Les hommes l’écoutent et doivent l’écouter, en s’y ouvrant plus qu’à toute autre chose, car tout le reste n’est que du vent en comparaison. »

4. Pour sa part, l’éminent écrivain russe Léon Tolstoï a traduit et commenté de nombreux hadiths du Prophète ﷺ qu’il admirait beaucoup, au point où dans un discours historique prononcé le 13 mai 1903, à Moscou, il fit cette déclaration comme réponse au sermon d’adieu du Prophète ﷺ prononcé il y a quatorze siècles :

« J’ai lu passionnément ton excellent sermon qui m’a énormément plu, et je me presse de répondre, en déclarant ma grande joie d’avoir une liaison avec un aussi grand homme que toi. »

5. L’écrivain irlandais Bernard Shaw, prix Nobel de littérature en 1925, écrit dans ce même ordre d’idées : « J’ai toujours eu une profonde estime pour la religion prêchée par Muhammad parce qu’elle déborde d’une vitalité merveilleuse. Elle est la seule religion qui me paraît contenir le pouvoir d’assimiler la phase changeante de l’existence-pouvoir qui peut la rendre si alléchante à toute période. J’ai étudié cet homme merveilleux et, à mon avis, loin d’être un antéchrist, il doit être appelé le sauveur de l’humanité. Je crois que si un homme comme lui devait assumer la direction du monde moderne, il réussirait à résoudre ses problèmes d’une façon qui lui apporterait la paix et le bonheur tant désirés. J’ai prophétisé sur la foi de Muhammad, qu’elle sera acceptable à l’Europe de demain, comme elle commence à devenir acceptable à l’Europe d’aujourd’hui. »

6. Le grand philosophe français, Auguste Comte, précurseur du positivisme a dit de son côté : « En scrutant dignement les admirables desseins du grand Muhammad, on ne tarde point à reconnaître qu’il voulut ainsi perfectionner radicalement l’ensemble de la nature humaine, d’abord chez l’individu, puis dans l’espèce, d’après la loi d’hérédité. »

7. Victor Hugo, le grand poète et écrivain français a composé ces admirables vers au sujet du Prophète ﷺ où il dit : « L’AN NEUF DE L’HEGIRE. Comme s’il pressentait que son heure était proche. Grave, il ne faisait plus à personne un reproche ; il marchait en rendant aux passants leur salut. On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût, à peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ; il s’arrêtait parfois pour voir les chameaux boire, se souvenant du temps qu’il était chamelier. Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de l’amour, les temps antérieurs, l’ère immémoriale. Il avait le front haut, la joue impériale, le sourcil chauve, l’œil profond et diligent, le cou pareil au col d’une amphore d’argent, l’air d’un Noé qui sait le secret du déluge. Si des hommes venaient le consulter, ce juge laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier, écoutait en silence et parlait le dernier. Sa bouche était toujours entrain d’une prière ; il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ; il s’occupait lui-même à traire ses brebis ; il s’asseyait à terre et cousait ses habits. Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne, quoiqu’il perdit sa force et qu’il ne fut plus jeune. »

8. L’homme politique et érudit français, Barthélemy Saint-Hilaire, a dit quant à lui : « La différence fondamentale entre la prophétie de Muhammad et le christianisme consiste dans la négation de la filiation divine de Jésus et de la doctrine des hypostases. Muhammad accordait à Jésus le titre de prophète, c’est-à-dire le même qu’à Noé, Abraham, Moïse, Elie, à beaucoup d’autres, et à lui-même, qui ne s’arrogeait nullement la première place parmi eux. Sa grande attache dogmatique était à l’Unité absolue de Dieu, telle que la posaient les juifs. »

Il a dit aussi : « Muhammad ne prétend parler qu’à la raison. » Dans : Mahomet et le Coran. Paris, 1865.

Il a dit aussi : « Muhammad a été le plus intelligent, le plus religieux, le plus clément des Arabes de son temps. Il n’a dû son empire qu’à sa supériorité. La religion prêchée par lui a été un immense bienfait pour les races qui l’ont adoptée. » Même source.

9. Et comment ne pas mentionner cet admirable témoignage de l’empereur Napoléon Bonaparte, répondant à Voltaire et à sa comédie, Mahomet ou le fanatisme, qui a tant terni l’image d’humaniste et de libre penseur impartial du célèbre philosophe français : « Voltaire avait manqué à l’histoire et au cœur humain ; il prostituait le grand caractère de Muhammad par les intrigues les plus basses ; il faisait agir un grand homme qui avait changé la face du monde, comme le plus vil scélérat digne au plus du gibet. »

Il a dit aussi : « Il (Muhammad) a détruit les faux dieux, renversé le temple des idoles dans la moitié du monde, propagé plus que qui que ce soit la connaissance d’un Seul Dieu dans l’univers… Muhammad fut un grand homme, intrépide soldat…. Grand capitaine, éloquent, homme d’Etat, il régénéra sa patrie et créa au milieu des déserts de l’Arabie un nouveau peuple et une nouvelle puissance. »

10. En dépit de sa célèbre pièce de théâtre, Muhammad ou le fanatisme, à travers laquelle il s’en prenait au christianisme et au pape Benoît XIV, le philosophe Voltaire a écrit des choses admirables sur le Prophète de l’Islam, notamment ceci : « Ce fut certainement un très grand homme qui forma de très grands hommes. Il joua le plus grand rôle qu’on puisse jouer sur la terre aux yeux du commun des gens. » Voltaire, Essai sur les mœurs.

Il disait aussi dans son Dictionnaire philosophique : « Les moines qui se sont déchaînés contre Muhammad, et qui ont dit tant de sottises sur son compte, ont prétendu qu’il ne savait pas écrire. Mais comment imaginer qu’un homme qui avait été négociant, poète, législateur et souverain, ne sût pas signer son nom ? [...]. Il faut avouer qu’il retira presque toute l’Asie de l’idolâtrie. Il enseigna l’Unité de Dieu ; il déclamait avec force contre ceux qui Lui donnent des associés. Chez lui, [...] la résignation aux décrets éternels est le grand mobile de tout. Il était bien difficile qu’une religion si simple et si sage, enseignée par un homme toujours victorieux, ne subjuguât pas une partie de la terre. »

11. Toujours dans ce même ordre d’idées, l’orientaliste et historien anglais William Muir a dit au sujet du Prophèteﷺ : « Il a tout simplement accompli des œuvres merveilleuses et a atteint l’objectif qu’il s’était fixé. L’histoire ne connaît nul autre réformateur ayant le mérite d’avoir éveillé les consciences, d’avoir rendu la vie aux mœurs et d’avoir élevé le rang de la vertu en si peu de temps comme l’avait fait Muhammad. »

12. La célèbre écrivaine et théosophe irlandaise, Annie Besant a dit dans cette optique : « Il est impossible pour quiconque étudie la vie et le caractère du grand Prophète d’Arabie et sait comment il a enseigné et comment il a vécu, d’avoir un sentiment autre que de la révérence et du respect pour ce puissant Prophète, l’un des plus grands Messagers de l’Etre suprême. Même si mes discours contiennent bien des choses qui sont familières à beaucoup d’entre vous, chaque fois que moi-même je les relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un nouveau sentiment de révérence pour ce prodigieux grand maître arabe. »

13. L’historien anglais Edward Gibbon ne fut pas en reste, lui qui a écrit : « Le plus grand "crime", le plus grand "péché" de Muhammad aux yeux d’un chrétien est qu’il ne s’est pas permis d’être battu, d’être "crucifié" par ses ennemis. Il a défendu lui-même sa famille et ses partisans et, finalement, a vaincu ses ennemis. Le succès de Muhammad est l’amertume des chrétiens en déception…Il n’a cru en aucun sacrifice pour les péchés des autres. Le bon sens de Muhammad a méprisé la pompe de royauté. Le Messager de Dieu s’est soumis aux tâches domestiques de la famille ; il a allumé le feu, balayé le sol, trait les brebis et réparé avec ses propres mains ses chaussures et vêtements. En dédaignant la pénitence et le mérite d’un ermite, il a observé sans effort de vanité l’alimentation sobre d’un Arabe. »

14. Le célèbre philosophe allemand Friedrich Nietzsche écrit de son côté : « Platon pensait faire pour tous les Grecs ce que fit plus tard Muhammad pour les Arabes : fixer les coutumes importantes et surtout le mode de vie journalier de chacun. Ses idées étaient aussi sûrement réalisables que le furent celles de Muhammad : des idées beaucoup plus incroyables encore, celles du christianisme, se sont montrées réalisables ! »

15. Le grand philosophe allemand Hegel a dit dans cette optique : « Mais l’Islam n’est pas cette immersion contemplative des indiens ou des moines dans l’absolu, la subjectivité est ici au contraire vivante et infinie, une activité qui, en sortant dans le monde profane nie celui-ci et ne devient effective et médiatrice que dans l’affirmation qu’il faut exclusivement vénérer l’Unique. L’objet de l’Islam est purement intellectuel, il ne tolère ni image ni représentation d’Allah : Muhammad est Prophète, mais un être humain et en tant que tel il n’est pas exempt des faiblesses humaines. Les principes de l’Islam contiennent ceci, que dans la réalité rien ne peut devenir fixe, mais que tout part dans l’espace infini de l’univers de manière active et vivante, et c’est ainsi que la vénération de l’Unique reste le seul lien qui doit donner cohérence au tout. Dans cet espace, dans cette puissance disparaissent toutes les bornes, toute différence nationale et de caste ; aucune tribu, aucun droit politique de la naissance ou de la propriété n’ont une valeur sauf l’homme en tant que croyant. Vénérer l’Unique, croire en Lui, jeûner, se défaire de la sensation corporelle de sa particularité, donner des aumônes, c’est-à-dire se sevrer de la propriété particulière : voilà les commandements simples : le plus grand mérite pourtant est de mourir pour la foi, et celui qui meurt pour elle en bataille, est sûr d’entrer au paradis. »

16. « Muhammad ne s’est pas donné pour un dieu, mais pour un homme plein de l’esprit de Dieu ; il n’a prêché qu’Unicité de Dieu et charité envers les hommes. »

17. « Que ses réformes (Muhammad) aient amélioré le statut des femmes en général est un fait universellement admis. »

18. « Muhammad est une des trois ou quatre figures qui dominent l’humanité et son histoire. »

...


Passage extrait du livre "101 Témoignages sur le Prophète de l’Islam" (Penseurs, philosophes, écrivains, hommes politiques, scientifiques, prélats, occidentaux et autres) des éditions Orientica avec leur accord.


Index des personnalités :

Alfred Croner, 55
Alfred Morabia, 46
Alphonse de Lamartine, 8
André Miquel, 37
Anne-Marie Delcambre, 39
Annemarie Schimmel, 43
Annie Besant, 15
Arthur Glyn Léonard, 29
Auguste Comte, 11
Barthélemy Saint-Hilaire, 12, 13
Basanta Coomar Bose, 59
Bernard Shaw, 10
C.I Geffré, 51
Chand Sharma, 58
Charles Stuart Mills, 21
Constantin Virgil Gheorghiu, 50
D.G Hogarth, 22
Denise Masson, 51
Edgar Quinet, 19, 27
Edward Gibbon, 16
Edward Montet, 44
Emile Dermenghem, 28
François Henri Turpin, 20
Friedrich Nietzsche, 17
Gaston Wiet, 26
Georg Wilhelm Friedrich Hegel, 17, 18
Gérard de Nerval, 18
Ghandi, 57, 58
Gustave Le Bon, 25
Gyanandra Dev Sharma Shastri, 59
H.A.R Gibb, 18
Hans Kung, 49
Hélène Delattre, 40
Herbert Georges Wells, 19
Huston Smith, 21
Ibrahim Luca, 50
J. Hervier, 17
J. WH. Stab, 22
J.H Devison, 31
Jagan Nâth Azad, 59, 60
James A. Michener, 25, 34
Jawahrul Nehru, 58
Jean Barois, 36
Jean-Jacques Rousseau, 27
Jean Prieur, 31
Jean-René Milot, 47
Jhon Austin, 21
Jhon William Draper, 20
Johann Gottfried Von Herder, 19
Joseph Burlot, 47
Joseph Feisthauer, 49
Joseph François Michaud, 23
Jules Barbey d’Aurevilly, 19
Jules Masserman, 24
Julien Ries, 53
Karine Armstrong, 32
Keith Moore, 55
Laura Veccia Vaglieri, 41
Léon Tolstoï, 10
Livie Lamoure, 50
Louis Figuier, 31
Louis Gardet, 52
Louis Massignon, 48
M. Casanova, 23
M.H Hyndman, 30
Marcel André Boisard, 38, 39
Marschall Jonhson, 56
Maurice Gaudefroy-Demombynes, 27, 36
Maxime Rodinson, 45, 46
Michael H. Hart, 56
Michel Hayek, 53
Michel Lelong, 49
Mircea Eliade, 29
Mohamed Draz, 35
Mohammed Hamidullah, 60
Montgomery Watt, 32
N. Seignette, 31
Napoléon Bonaparte, 13
Nasri Salhab, 61
Palmaire, 54
Philippe K. Hitti, 61
Pierre Boz, 52
Pierre Joseph Proudhon, 32
Pierre Loti, 38
Pierre Rocalve, 48
Pierre-Marie Soubeyrand, 51
R. V. C Bodley, 28
Ramakrishna Rao, 58
Raymond le Rouge, 35
Reginald Bosworth Smith, 48
Régis Blachère, 33
Richard Rich, 39
Roger Arnaldez, 35
Roger Caratini, 37
Sidi Khelil, 31
Spinoza, 5
T.W. Arnold, 44
Tejatat Téjasen, 54
Thomas Carlyle, 9, 10
Thomas Walker Arnold, 42
Tor Andrae, 36
Van Bersoud, 54
Victor Hugo, 11
Voltaire, 13, 14
Washington Irving, 28
Will Durant, 27
William Muir, 15
Wolfgang Von Goethe, 7
Youchedi Kozane, 56


Table des matières

INTRODUCTION 3
ECRIVAINS, PENSEURS, POETES, PHILOSOPHES, ORIENTALISTES, HOMMES POLITIQUES OCCIDENTAUX ... 7
PRELATS ET HOMMES D’EGLISE ... 48
LES SCIENTIFIQUES ... 54
LES NON OCCIDENTAUX ... 57
Index des personnalités ... 62
Table des matières ... 64